Nos préstations

1- La bronchoscopie c'est quoi ?
La bronchoscopie est un acte médical qui consiste à introduire un tube flexible, équipé d'une caméra dirigeable (appelé bronchoschope), dans les voies respiratoires en passant par le nez ou par la bouche.
Elle permet de visualiser les bronches et de réaliser plusieurs types de prélèvements pour poser un diagnostic précis de votre maladie. L'examen n'est pas douloureux, mais peut occasionner une gêne respiratoire ou de la toux.


2- Comment je me prépare ?
Pour le bon déroulement du geste, certaines règles sont à respecter :
- Soyez à jeun depuis six heures avant le début de l'examen, ne pas boire, ne pas manger et ne pas fumer.
- Avertissez vôtre médecin sur tout médicament que vous prenez, certains devront être arrêtés avant la bronchoscopie.

3- Le déroulement du geste ?
Un infirmier place un cathéter dans une veine de votre bras qui permet, si nécessaire, d'injecter un médicament
Le type d'anesthésie dépend de vôtre état de santé et des prélèvements à réaliser. En général, la bronchoscopie est faite en anesthésie locale. On anesthésie le nez, la gorge et les cordes vocales.
Ensuite, le bronchoscope est introduit par la bouche ou le nez. Ce geste est indolore, mais peut déclencher des quintes de toux passagères
Le pneumologue inspecte vos bronches et réalise les prélèvements prévus.

4- Après le geste ?
Vous êtes surveillé par le personnel infirmier durant quelques heures avant de sortir. Vous pouvez à nouveau boire et manger deux heures après la fin de l'examen : c'est le temps nécessaire pour retrouver, suite à l'anesthésie de la gorge.
Suite au prélèvement, vous pouvez tousser et cracher un petit peu de sang durant un à deux jours, sans que ceci soit inquiétant.
De la fièvre peut survenir dans les heures qui suivent l'examen : ne vous inquiétez pas et prenez alors un à deux comprimés de paracétamol 500 mg.
Vous pouvez également ressentir quelques maux de gorge, un enrouement ou une toux transitoire après l'examen, ne nécessitant aucun traitement particulier.

5- Les complications ?
Le risque de complications grave est très faible mais comme tout acte médical, le risque n'est jamais nul.
Un saignement au niveau des bronches, à la suite de la réalisation de biopsies, est possible, mais peu fréquent. Il est géré par le pneumologue en cours de geste.
En cas de biopsies, dans de rares cas, un pneumothorax, à savoir le décollement du poumon suite à l'apparition d'une petite brèche au niveau de l'enveloppe du poumon, peut survenir. Il est alors parfois nécessaire de placer un drain dans le thorax. Cette procédure peut prolonger votre séjour à l'hôpital de quelques jours.
Un saignement passager au niveau de la narine suite à l'introduction du bronchoscope peut être constaté (très rare).
Une insuffisance respiratoire peut conduire à une admission aux soins intensifs (très rare).

1- La ponction pleurale, c'est quoi ?
La ponction pleurale est un acte médical qui consiste en l'insertion d'une aiguille dans l'espace pleural (enveloppe qui entoure le poumon) afin de soustraire et d'analyser le liquide pleural. (Voir schéma).


2- But de la ponction ?
Fonction de l'objectif de la ponction, on distingue deux types de ponction : une ponction exploratrice et une ponction évacuatrice.
Une ponction exportatrice est une ponction qui a pour but d'analyser le liquide afin de s'orienter vers la cause du liquide.
Une ponction évacuatrice est une ponction qui a pour but de soulager le patient en retirant un certain volume de liquide. Ce type de ponction est réalisé lorsque le liquide est abondant et donnant des difficultés à respirer.
Ces 2 types de ponctions sont réalisées au cabinet médical.

3- Avant la ponction ?
Il n'est pas indispensable d'être à jeun, il est même préférable de manger avant pour éviter les malaises. Il faut signaler au pneumologue tout médicament que vous prenez pour qu'il les prenne en compte.

4- Après la ponction ?
Lorsqu'une maladie de l'enveloppe du poumon est suspectée, une biopsie pleurale à l'aiguille est réalisée.
La biopsie pleurale à l'aiguille est un acte médical pratiqué sous anesthésie locale à l'aide d'une aiguille spéciale qui permet de prélever un fragment de plèvre. Ce prélèvement donne un diagnostic dans environ un tiers des cas. Cet examen est fait à la clinique et ne nécessite pas d'hospitalisation.
Lorsque le diagnostic n'a pas été obtenu par biopsie pleurale à l'aiguille, il faut parfois avoir recours à une thoracoscopie (une exploration avec prélèvement qui se fait au bloc opératoire).

5- Complications possibles ?
Comme tout acte médicale, certaines complications très rares peuvent survenir :
- Un pneumothorax (entrer d'air dans la cavité pleurale).
- Une infection.
- Un saignement.
- Une gêne respiratoire transitoire avec la ponction évacuatrice.
- Malaise sous forme de vertige transitoire (choc vagal)

1- Les prick-tests, c'est quoi ?
C'est un examen qui a pour but d'identifier la ou les causes d'une réaction allergique. Ce test reproduit de façon visible sur la peau la réaction de l'organisme à un produit (un allergène).


2- Quand faire les prick-tests ?
Ils sont réalisés en cas de symptômes allergiques (rhinite : nez qui coule, éternuements, nez bouché ; conjonctivite allergique : yeux rouges qui pleurent et/ou qui piquent, ...) et/ou de manifestations respiratoires (difficultés à respirer, respiration sifflante...)

3- Comment se déroule le test ?
L'examen est réalisé par un allergologue. Une goutte de chaque allergène suspecté est déposée sur la peau de l'avant-bras, le médecin pique à travers la goutte à l'aide d'une petite aiguille.
La lecture se fait 10 à 20 minutes après. Une réaction locale, rougeur, gonflement, signifie qu'on y est sensible. Les résultats sont remis immédiatement au patient.

4- Quelles précautions prendre ?
Avant le test :
- Ne pas prendre d'anti-histaminique ou anti-leucotriène une semaine auparavant. (Ce sont des médicaments contre l'allergie qui vont fausser le test).
- Ne pas prendre de paracétamol, d'anti-inflammatoire, d'anxiolytique, d'antidépresseur ou de somnifère deux jours au préalable.
- Pas de maladie de peau au niveau du site de réalisation du test.
Après le test :
- Ne pas gratter le site du test.

5- Quels risques ?
C'est un test simple de réalisation, anodin et peut être réaliser à tout âge. Quelques réactions allergiques plus importantes peuvent se voir (rarissime).

1- La spirométrie, c'est quoi ?
La spirométrie est un test qui consiste à examiner la santé des poumons, en mesurant votre capacité à souffler.


2- Dans quel cas passer une spirométrie ?
La spirométrie est nécessaire pour le diagnostic et le suivi de plusieurs maladies : comme l'asthme et la BPCO. Elle peut aussi être réalisée avant certains traitements ou certain type de chirurgie.
La spirométrie est réalisée au cabinet médical.

3- Comment se déroule le test ?
La spirométrie consiste à souffler dans un tube, relié à un appareil d'analyse. Vous soufflez par la bouche, nez fermé par un clip, selon les instructions dictées par l'opérateur. On mesure les différents volumes que vos poumons peuvent mobilisés ainsi que la vitesse de mobilisation de l'air. Ceci permet de détecter des troubles au niveau de votre respiration.

4- Comment je me prépare ?
Pour que l"examen se déroule dans les meilleures conditions, certaines règles sont à respecter :
- Inutile d'être à jeun, mais évitez de trop manger avant le test de sorte que vous puissiez mieux souffler.
- Evitez l'alcool, le tabac et l'activité sportive dans les heures qui précédent l'examen. L'idée est d'avoir une respiration la plus "calme" possible.
- Si vous utilisez des sprays, évitez de les utiliser avant le test pour ne pas fausser l'examen.

5- Après le test ?
La spirométrie est très bien vécue par les patients. Il n'y a aucune conséquence néfaste à signaler.
Une fois effectuée, les résultats vous seront expliqués et remis immédiatement. Vous pouvez aussitôt reprendre vos activités quotidiennes.

Plus d'un milliard de la population mondiale fume (soit le 1/7 des humains sur terre).
En fumant, vous avez une chance sur 2 d'en mourir (ça ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'organisation mondiale de la santé).
Si vous pensez que vous manquez de motivation, de volonté ou de force pour arrêter de fumer, laissez-moi vous dire le contraire. Il faut savoir que 92% des personnes arrête de fumer après l'annonce d'une maladie grave liée au tabac. Ceci prouve clairement que la majorité des gens ont ce qu'il faut pour arrêter de fumer, sans aucune aide en plus. Il faut savoir que recourir à un spécialiste peut doubler les chances de succès de votre tentative d'arrêt.

Mais concrètement comment se déroule le suivi en tabacologie ?
La démarche peut être résumer en 3 étapes :

- Etape 1 : Evaluer votre comportement tabagique
Il existe des particularités individuelles de tout-un chacun face à la cigarette. Le thérapeute évalue votre comportement tabagique grâce à une batterie de questionnaires qui permettent d'évaluer : la dépendance, les pulsions tabagiques (appelées craving), motivation, …

- Etape 2 : Préciser à quel stade du changement vous vous trouvez :
Tous les patients qui viennent en consultation ne sont pas prêt à modifier leurs habitudes. L'étude de la psychologie du changement nous a appris que pour qu'un individu change de comportement, il passe par des 6 étapes successives. En identifiant à quelle étape vous vous situez, on peut vous proposer une stratégie adéquate pour vous accompagner (Schéma 1).


- Etape 3 : Identifier les obstacles à l'arrêt :
Après avoir évaluer votre comportement tabagique et le stade du changement où vous vous trouvez, le thérapeute identifie les obstacles qui vous empêche d'avancer dans votre projet d'arrêt du tabac et vous propose les outils susceptibles de vous aider : médicaments, thérapies comportementales et cognitives, e-cigarette, …

Il n'y aura jamais de « bon moment » pour arrêter de fumer, le bon moment c'est celui que VOUS aurez choisi.

1- La radiographie thoracique, c'est quoi ?
La radiographie thoracique est un examen qui permet de visualiser le contenu de la cage thoracique (poumons, cœur, trachée,…) et son contenant (structures osseuses : clavicules, côtes et vertèbres).
La radiographie consiste à projeter des rayons X à travers le corps pour créer des images sur une plaque de capture.


2- Comment se déroule l'examen ?
On vous demandera d'enlever les bijoux et certains vêtements qui peuvent interférer lors de la réalisation de l'examen. On vous installera entre le tube à rayons X et la plaque contenant le film, en position debout, poitrine contre la plaque et bras dégagés. Pendant la prise du cliché, inspirez profondément et bloquez la respiration. L'interprétation sera réalisée par le pneumologue. Un compte-rendu vous sera remis immédiatement.

3- Combien dure l'examen ?
La réalisation d'une radiographie thoracique est rapide, elle dure quelques minutes.

4- Quelles précautions prendre ?
Cet examen est interdit en cas de grossesse ou doute sur une grossesse.
Pas besoin d'être à jeun. Vous pouvez manger et boire normalement.
Pensez à ramener vos anciennes radiographies si vous en avez.

5- Quels sont les risques de la radiographie thoracique ?
La radiographie thoracique est un examen indolore et sans danger. Après la réalisation de l'examen, aucune restriction particulière à noter.

1- La nébulisation, c'est quoi ?
La nébulisation est une technique qui permet l’inhalation, en douceur, d’un médicament sous forme de fines particules (aérosols). Cette technique à l’avantage : de ne pas nécessité d’effort ni de coordination de la part du patient, utilisable à tout âge et quel que soit l’état de santé du patient et elle permet une action rapide et peu d’effets secondaires.


2- La nébulisation, pour qui ?
Principalement, Cette technique est préconisée en cas de crise d’asthme ou exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructif (BPCO). Ces 2 maladies sont caractérisées par une diminution du calibre des bronches (appelé bronchoconstriction), la nébulisation permet d’administrer des médicaments pour « dilater » vos bronches. Ces médicaments sont appelés bronchodilatateurs.

3- Comment elle se déroule ?
Vous serez installé confortablement sur un divan. Un masque de nébulisation à usage unique vous sera appliqué. Le masque contenant des médicaments va vous aider à mieux respirer. La nébulisation dure environ 20 minutes, durant ce temps respirez normalement. A la fin de la nébulisation, le médecin vous réévaluera pour juger de l’apport de la séance.

4- Effets indésirables ?
Parfois quel que palpitations peuvent survenir, la nébulisation comporte peu d’effets secondaires vu le faible passage systémique.

La consultation médicale est bien plus qu’une expertise médicale. La santé, telle que définie par l’organisation mondiale de la santé, englobe une dimension à la fois physique, mentale et sociale. La consultation médicale se doit d’être à la hauteur de ce triple challenge. Dans cette optique, nous assurons :

- Un accueil convivial:
Dès votre arrivé au cabinet, vous serez accueilli par une assistante qui veillera à votre confort durant votre visite. La convivialité est une valeur partagée aussi bien par le médecin que son équipe.

- Une hygiène irréprochable:
Le cabinet est bien aéré et ensoleillé, toutes les surfaces et le matériel sont régulièrement nettoyés. Des solutions hydro-alcooliques sont à votre disposition. Tout le consommable utilisé est à usage unique : masques de nébulisation, lunettes d’oxygène, filtres antibactériens …

- Une prise en charge de qualité:
Nous nous engageons à assurer une prise en charge optimale et vous accompagnez durant toutes les étapes de soins. Votre santé est notre priorité !